Maîtriser les écritures japonaises

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Maîtriser les écritures japonaises

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Vous souhaitez vous lancer dans l’apprentissage de la langue japonaise ? Avant tout, découvrez les différents systèmes d’écriture !

Les écritures japonaises

Plusieurs siècles se sont succédé pour stabiliser le système d’écriture japonaise. Au premier abord, l’écriture japonaise semble très complexe et difficile à maîtriser pour certains. Elle se compose généralement de trois systèmes d’écriture : les kanji, les katakana, les hiragana. Une phrase en japonais peut également comporter une combinaison de romaji ou lettres romanisées. Via cet article, découvrez tous les points essentiels à savoir au sujet de l’écriture japonaise. Une information qui vous sera grandement utile surtout si vous souhaitez étudier et vivre au Japon et que l’apprentissage de cette langue devient une obligation.

Tout savoir sur l’origine de l’écriture japonaise

Contrairement aux autres langues, la langue japonaise ne s’est développée que lors de la période Yamato. C’est seulement au Vème siècle, suite à l’introduction des idéogrammes chinois (Kanji) que le Japon à fait la découverte de l’écriture. Au début, les sinogrammes étaient utilisés pour des raisons diplomatiques et religieuses.

Au fil du temps, l’archipel nippon rencontre de nombreuses difficultés sur l’utilisation des kanji. Tout simplement parce que les caractères chinois sont monosyllabiques. Ainsi, pour écrire un seul mot japonais, il faudra utiliser plusieurs kanji aux traits plis complexes. C’est ainsi que la naissance des hiragana a eu lieu. L’objectif étant de réduire le nombre de traits pour écrire plus facilement le japonais.

Les hiragana sont plus particulièrement utilisés par les femmes. De leurs côtés, les hommes inventent leur propre système d’écriture basé sur les sciences et le bouddhisme. Il s’agit des katakana. Contrairement à leur origine, les deux alphabets sont actuellement utilisés par toute la population.

Les différents systèmes d’écriture

Comme nous l’avons déjà évoqué, en japonais, il existe différents types de caractères. La majorité des mots et des phrases japonais se compose aujourd’hui d’un mélange de Kanji et de Kana. Pour mieux vous éclaircir dans l’apprentissage de la langue japonaise, découvrez les spécificités des différents systèmes d’écriture.

Les Kana

Les Kanas ne sont autres que la deuxième génération de l’écriture japonaise. Il s’agit d’un système syllabique où chaque signe se rapporte à une syllabe. D’une manière générale, les Kana se divisent en deux parties.

En premier lieu, il existe les Hiragana. Pour débuter dans l’apprentissage de la langue japonaise, vous devez apprendre ces alphabets syllabaires. Les Hiragana contiennent 46 caractères de base d’une forme arrondie et sont plus utilisés écrire mots, des phrases japonaises d’origine nippone. Les Hiragana sont des Kana simples ou ordinaires utilisés pour écrire tous les mots grammaticaux natifs originaires du Japon.

Ils sont aussi employés pour écrire des suffixes suivant les racines kanji. Les Hiragana peuvent également remplacer les kanji trop compliqués. Avant de se lancer dans l’apprentissage des kanji et des katakana, vous devez tout d’abord justifier d’une solide maîtrise des Hiragana.

Également appelés Kana fragmentaires, les Katakana se composent habituellement de 45 signes de forme anguleuse. Ils sont utilisés pour écrire des mots étrangers, des noms propres, mais également des mots d’emprunt. Vous pouvez également les croiser dans les mangas puisque les katakana sont employés pour retranscrire un son ou un cri. Autrement dit, ils sont utilisés pour traduire un sentiment d’action brusque.

Les kanji

Comme vous le savez déjà, les kanji sont des idéogrammes importés de la Chine. Ils désignent un objet ou un concept. Plusieurs kanji peuvent aussi fusionner pour désigner un seul mot. Les kanji peuvent être utilisés comme des noms, des verbes, des adjectifs et dans certains cas, des adverbes. Les kanji comptent 2 000 idéogrammes pour un usage de base et 6 000 pour un usage normal.

La lecture des kanji est classée comme Onyomi : une lecture sonore empruntée à la Chine, ou comme Kunyomi qui désigne la lecture du sens. Cette dernière est native du Japon.

Les rōmaji

Les Japonais utilisent également des lettres romanisées pour épeler les sons. C’est ce qu’on appelle les rōmaji. Ils sont particulièrement utilisés lorsque le message en japonais s’adresse également à des non-japonais. C’est le cas des messages sur les affiches, les panneaux de signalisation, les passeports, etc.

En général, les rōmaji sont également utilisés pour faciliter la saisie sur ordinateur. En version numérique, de nombreux citoyens japonais préfèrent utiliser l’écriture latine pour exprimer les sons et les caractères japonais.

La calligraphie japonaise

Également appelée Shodo, la calligraphie japonaise se traduit littéralement comme étant la voie de l’écriture. Il s’agit d’un art très ancien inspiré de la Chine et qui se pratique au Japon depuis plus de 3 000 ans. La calligraphie se définit comme un moyen d’écriture et à la fois un art décoratif permettant d’écrire les idéogrammes au pinceau et à l’encre. D’une manière plus approfondie, c’est l’art de concevoir des symboles, des lettres japonaises en utilisant un pinceau trempé dans l’encre.

Réaliser une inscription calligraphique requiert donc un papier, un pinceau, un bâton d’encre et surtout d’une encre destinée à l’art de la calligraphie. Selon les croyances, la calligraphie permet de mieux maîtriser le corps et l’esprit. C’est aussi un véritable art de vivre permettant d’atteindre la longévité.